ACAT AUVERGNE 133 av de la république - 63000 Clermont Ferrand
Tous droits réservés Acat Auvergne -2024 / France - contact@acatauvergne.fr
L'ACAT-France est une association reconnue d'utilité publique et
d’éducation populaire. Sa politique est définie par un Comité
directeur, élu par l’assemblée générale annuelle qui représente
toutes les structures régionales. Un Bureau exécutif, élu au sein
du Comité directeur et secondé par un délégué général en charge
de l’équipe salariée, est chargé de gérer la politique de
l’association et de veiller à l’utilisation rigoureuse des moyens
financiers.
Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture - Région Auvergne
A.C.A.T
Histoire de l'ACAT - France
C’est en 1974, le 16 juin, qu’une quarantaine de chrétiens fonde l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) à
Versailles, en France.
A l’origine, deux femmes, Hélène Engel et Edith du Tertre, sensibilisées à la question de la torture à la suite d’une
conférence d’un pasteur italien revenant du Sud-Vietnam, Tullio Vinay. Il y témoigne des tortures répétées et en appelle aux
chrétiens : « Pendant combien de temps, nous, chrétiens, laisserons-nous défigurer le visage du Christ sans réagir ? ».
Bouleversées par cet appel et par celui de l'Esprit dont elles venaient de faire l'expérience lors d'un voyage aux Etats-Unis,
elles décident de s’engager dans la lutte contre la torture. Elles y consacreront leur vie.
Membres de l’Eglise réformée, elles choisissent de mobiliser particulièrement les chrétiens, parce qu’elles considèrent que
le message de l’Evangile est incompatible avec la torture. Elles réunissent autour d’elles quelques amis protestants,
catholiques et quakers. Des orthodoxes ne tarderont pas à les rejoindre. La vocation œcuménique, jamais démentie, de
l’ACAT est née.
Ce sera donc l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture. Son rôle premier est de répercuter dans les Eglises et les
diverses communautés les horreurs perpétrées dans le monde entier.
L’ACAT se donnera pour but de combattre la torture partout dans le monde, sans distinction idéologique, ethnique ou
religieuse. Par la suite, l’abolition de la peine de mort sera ajoutée à son mandat, ainsi que la défense du droit d’asile.
Hélène Engel (1902 – 1984).
En 1974, c’est Hélène Engel qui assiste à la conférence du pasteur Tullio Vinay. Il y décrit les traitements inhumains que
subissent les prisonniers politiques enfermés dans des « cages à tigre ». Il raconte notamment l’histoire d’une jeune
vietnamienne affreusement torturée durant 345 séances d’interrogatoires pour avoir détenu chez elle une ode à la paix.
A la fin de l’exposé du pasteur, une voix s’élève du fond de la salle…« c’est insoutenable ». Et s’adressant au pasteur «
Comment se fait-il que les chrétiens ne réagissent pas plus ? ». C’est Hélène Engel. Et de cette soirée qui bouleversera sa vie,
elle en sort en affirmant : « Il faut que les chrétiens réagissent à la torture en quelque lieu que ce soit, et qu’ils réagissent
tous ensemble ».
A 72 ans, elle décide donc de se mobiliser avec son amie Edith du Tertre. Ensemble, elles créeront un premier groupe
œcuménique, qui deviendra très rapidement l’ACAT. « A notre émerveillement, nous avons constaté que dans toutes les
démarches immédiatement entreprises, nous étions reçues, écoutées, aidées. » dira Hélène Engel.
Edith Le Gall du Tertre (1912 – 2005)
Edith du Tertre a 62 ans lorsque son amie Hélène Engel lui propose d’agir contre la torture. Fille de pasteur, tout comme
Hélène Engel, elle comprend que les chrétiens ne peuvent être indifférents à la torture, dont la pratique est incompatible
avec le message évangélique.
Profondément investie dans la création puis le développement de l’ACAT, elle sillonne les routes de France pour sensibiliser
au scandale de la torture et apporter les réponses de l’ACAT. Là où elle passe nait souvent un groupe ACAT.
L'ACAT-France est une association reconnue d'utilité publique